Marina Cesarini - Studio de création - Design graphique - Directrice Artistique

Marina Cesarini

Design Graphique


Interview

Interview réalisée par Anaïs, étudiante en Lettres à l’Université d’Angers.

« Je n’aime pas parler de moi, surtout après manger ! »

L’accueil très simple et directement convivial de Marina Cesarini nous met immédiatement à l’aise, et c’est bien l’un de ses points forts, aussi bien dans son métier d’enseignante que dans le domaine du Design graphique, dont l’objectif est de savoir faire passer un message en une seule image.

Diplômée de la prestigieuse et sélective école CNIPA – CENTRO SPERIMENTALE DESIGN de Ancône (aujourd’hui Poliarte Design – Accademia di Belle Arti), elle s’est formée auprès du célèbre graphiste Massimo Dolcini, qu’elle considérera comme son mentor.

« Enfant, je m’arrêtais dans la rue, émerveillée, et je contemplais les affiches de Dolcini. Celles-ci étaient partout. Travailler ensuite pour lui, a été l’accomplissement d’un rêve. »

Elle ouvre alors, en Italie, sa propre agence, dont elle est Directrice Artistique. 

Graphiste depuis trente ans pour les collectivités et les plus grandes organisations (municipalités, industries ou manifestations artistiques), Marina travaille entre l’Italie, son pays natal, la France, où elle s’est installée depuis dix ans, et la Grèce, le plus souvent par télétravail. « C’est à mon enseignante en Littérature que je dois la naissance de ma passion, au lycée. Elle nous faisait analyser des messages publicitaires et leur réception psychologique. Ça a été mon déclic, comme vous dites en France. »

Enseignante, c’est également son second métier : transmettre son expérience et son savoir à ses étudiants, les observer qui développent leur talent à force de courage et de rigueur, c’est ce que Marina apprécie le plus. 

« Ils apprennent, oui, et ils apprennent bien. »

Faire réagir le public grâce à des images et des symboles, telle est la finalité de la communication visuelle. Et pour ce faire, il ne s’agit pas seulement de côtoyer ce public mais de le rencontrer vraiment et de s’intéresser à son histoire. Ainsi, le projet de communication prendra tout son sens. C’est un travail qui nécessite bienveillance, écoute et empathie… mais également un goût aiguisé pour l’esthétique et un intérêt profond pour la culture, afin d’atteindre au mieux l’héritage culturel populaire inconscient du destinataire. 

« Il faut rester curieux, utiliser son énergie à chercher, trouver toujours des idées nouvelles … »

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