LA PERSPECTIVE, QU’EST-CE QUE C’EST ?
Lorsqu’on parle de perspective, on cherche en fait à représenter le plus fidèlement possible le réel en reproduisant la profondeur que l’on voit dans des scènes, des paysages, sur des animaux, des objets et même des plantes.
Il n’est donc pas étonnant que le mot perspective, du latin perspicere, signifie «voir clairement». Le terme est inventé à la Renaissance italienne, en 1425, par Brunellesch qui souhaite trouver une méthode permettant de représenter un bâtiment en respectant ses proportions telles qu’il les voit dans la réalité, sans déformations.
Va en découler par la suite, de nombreuses méthodes qui permettent encore aujourd’hui aux artistes et professionnels du design de reproduire fidèlement le réel. Il en existe différents types :
- La perspective Atmosphérique est utilisée pour les oeuvres colorées.
- La perspective Cavalière dîtes «fausses perspectives» qui va simuler un effet 3D sans pour autant qu’il soit réaliste.
- La perspective Linéaire qui ne possède qu’un seul point de fuite.
- La perspective Oblique qui comprend deux ou plusieurs points de fuite.
Aujourd’hui, on vous aide à comprendre toutes leurs subtilités !
LA PERSPECTIVE ATMOSPHÉRIQUE OU AÉRIENNE
La perspective aérienne se base sur un concept scientifique assez simple. Lorsque l’on regarde un paysage, on se rend vite compte que les couleurs sont éclatantes aux premiers plans avant de devenir de plus en plus bleutées et ternes (ou orangé, ou rosé en fonction de la couleur du ciel de l’instant) au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans l’image. Ce principe est dû à l’atmosphère qui nous entoure. Elle se superpose à notre regard et augmentent à mesure que l’on regarde loin.
De ce fait, et pour avoir un rendu le plus réaliste possible, plus les plans sont éloignés, plus il est utile d’éclaircir voir de bleuir légèrement les couleurs de notre palette.
On observe ce procédé sur de nombreux tableaux et notamment, l’un des plus connu : La Joconde de Léonard de Vinci.
2. DESSINER EN PERSPECTIVE CAVALIÈRE
La perspective cavalière permet de visualiser un éléments, un objet en trois dimensions sans pour autant que cette dernière soit exacte. Elle est utile en géométrie ou pour designer les cartes de certains jeux vidéos (on appelle alors cela une vue isométrique). Cela permet de créer des plans qui donnent l’illusion de perspective, avec un minimum d’angles morts et une meilleurs ergonomie de déplacement.
Pour réaliser une perspective cavalière, on dessine alors la première face qui se présente à nous, puis celle opposée. Il suffit ensuite de relier de manière parallèles les différentes arrêtes entre elles grâce à des diagonales.
N’hésitez surtout pas à mettre en pointillé les arrêtes qui ne seraient pas visibles.
3. LA PERSPECTIVE À UN POINT DE FUITE OU LINÉAIRE
La perspective linéaire, aussi appelée perspective conique, se base la vison de la personne qui regarde la scène que l’on souhaite reproduire. On fixe alors un point bien précis sur une ligne horizontal imaginaire. Si on part du principe que cette première ligne est la ligne d’horizon, ce point, va représenter le point de convergence des diagonales qui relient les différentes faces des futurs objets tracés.
L’idée, c’est de ne pas toucher aux lignes verticales ni horizontales qui sont souvent représentatives de la face des objets vues par le spectateurs. Se sont donc des éléments fixes et non déformés.
Ce qui va l’être en revanche, ce sont les faces de côtés, souvent représentées à l’aide de diagonales. Elles partent d’un coin de la face initiale, pour venir se prolongé jusqu’au point de fuite. Il ne reste ensuite qu’à fermer la forme d’une nouvelle face en fonction de la taille que l’on souhaite lui donner.
4. COMMENT DESSINER UNE PERSPECTIVE OBLIQUE ?
Pour réaliser une perspective à deux points de fuite, on utilise sensiblement la même méthode que pour celle à un seul point de fuite. Seulement cette fois, au lieu de mettre un seul point sur la ligne d’horizon, nous allons en placer deux.
De ce fait, il n’y aura plus aucun lignes parfaitement horizontale et parallèle au sol à part la ligne d’horizon initiale. Seules des diagonales et les lignes verticales subsisteront.
À vous de tracer vos verticales et d’ensuite relier chaque sommet à sont point de jonction pour faire apparaître les différentes face de votre solide ou bâtiment.
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